Le pétrole ouvre en baisse à New York avant le rapport sur les stocks aux USA
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août cédait 62 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 102,78 dollars.
Près d'un an après les premières perturbations sur les champs de production et les terminaux pétroliers par des rebelles libyens, la situation semble se normaliser dans le pays.
D'une part, on entend dire que l'un des plus grands champs pétroliers libyens, Al-Charara, d'une capacité de 340.000 barils par jour, est en train de réamorcer la production bien plus vite que prévu (...) et pourrait fonctionner aux deux tiers de ses capacités dès la fin de la journée, a relevé Phil Flynn de Price Futures Group.
De plus, la Libye a apparemment quelque 10 millions de barils en réserve qu'ils ne pouvaient pas exporter jusqu'à présent et qui devraient bientôt se retrouver sur le marché mondial, a-t-il ajouté.
La promesse de ce pétrole continue de faire plier ceux qui parient sur une hausse des cours et fait oublier les risques liés à l'Irak, au conflit entre la Russie et l'Ukraine ou même aux tensions entre Israël et le Hamas potentiellement sources d'instabilité au Moyen-Orient, a-t-il remarqué. Les investisseurs attendent désormais la publication du rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis.
Selon la fédération professionnelle du secteur API, qui a diffusé ses propres chiffres mercredi, les stocks de brut ont baissé de 1,7 million de barils la semaine dernière.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones anticipent pour leur part un recul des réserves de brut de 2 millions de barils, renforçant la baisse de 3,2 millions de barils annoncée la semaine dernière.
Les stocks d'essence auraient de leur côté diminué de 300.000 barils tandis que les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient gonflé de 1,3 million de barils.
Une chute des stocks de brut est généralement bien reçue par les investisseurs car perçue comme un signe de vigueur de la demande énergétique chez le premier consommateur mondial d'or noir.