Pétrole: le brut hésite à New York, entre la Libye et les stocks aux états-Unis
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août grappillait 1 cent sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 103,54 dollars.
Les cours du brut sont toujours sous la pression de la perspective d'une normalisation du secteur pétrolier libyen suite à l'annonce la semaine dernière par les autorités et les rebelles autonomistes de l'Est - qui bloquaient à divers degrés des terminaux depuis des mois - de la "fin de la crise pétrolière" dans le pays.
"Le ministre libyen du pétrole a indiqué lundi qu'il y avait 7,5 millions de barils de brut aux terminaux al-Sedra et Ras Lanouf prêts à être exportés", a souligné Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
Cela permettrait la reprise des exportations le temps que les champs pétroliers qui alimentent ces deux ports soient remis en marche puisque "la Libye a pompé 300'000 barils par jour de brut le mois dernier contre 1,3 million de baril en juin 2013", a ajouté le spécialiste.
Les investisseurs continuent par ailleurs de faire baisser la prime de risque géopolitique associée à la situation en Irak, dans la mesure où les combats entre les forces gouvernementales et les insurgés sunnites, qui se déroulent dans le Nord et l'Ouest du pays, n'ont toujours pas affecté la production dans le Sud, où sont situées la majorité des infrastructures pétrolières.
Les cours du baril de pétrole américain sont toutefois soutenus parallèlement par "la perspective d'une nouvelle baisse des réserves de brut aux États-Unis et d'une accélération du rythme des raffineries", des signaux positifs pour la demande d'or noir, selon Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
Les autorités américaines diffuseront leur rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers dans le pays mercredi. La fédération professionnelle du secteur API dévoilera ses propres chiffres mardi après la clôture.