Le pétrole ouvre en hausse à New York, après un bon indicateur manufacturier chinois
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août s'appréciait de 44 cents, à 105,81 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex).
Le pétrole new-yorkais démarrait la séance dans la bonne humeur, la Chine ayant ouvert le bal des indicateurs manufacturiers dans le monde avec un chiffre en ligne avec les attentes mais montrant une nette expansion, a relevé Matt Smith, de Schneider Electric.
Comme prévu, la production manufacturière du géant asiatique s'est encore renforcée en juin, enregistrant sa plus forte progression depuis six mois, selon des chiffres gouvernementaux publiés mardi.
Ces statistiques étaient jugées de bon augure pour la vigueur de l'activité de l'un des grands moteurs de la croissance économique mondiale et pour la demande en or noir de ce poids lourd du marché pétrolier.
En outre, nous entamons un nouveau trimestre, un nouveau mois, et le deuxième semestre de l'année 2014, et les investisseurs injectent de l'argent frais sur les marchés dans un contexte économique porteur aux Etats-Unis, a ajouté Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.En effet, les derniers chiffres montrent que l'économie américaine progresse, pas forcément à un rythme effréné, mais elle progresse, et c'est ce qui est important pour les perspectives d'achat de brut, du premier consommateur mondial de pétrole, a-t-il précisé.
Les opérateurs gardaient par ailleurs un oeil sur le front géopolitique, en particulier du côté du Moyen-Orient et de l'Ukraine où les tensions persistaient.
En Irak, le Parlement a levé mardi sa séance dans le désordre général après l'échec des députés à enclencher le processus de formation d'un gouvernement, pourtant nécessaire pour faire face à l'offensive jihadiste qui menace le pays d'éclatement.
Kiev a annoncé de son côté mardi le non-renouvellement d'un cessez-le-feu et la reprise de son opération contre les rebelles dans l'Est de l'Ukraine, évoquant une offensive massive, mais sans donner de précisions sur la situation sur le terrain.
L'escalade des violences dans ces deux pays clef pour respectivement la production et l'acheminement de produits énergétiques sur le marché mondial, tend à pousser les prix des matières premières à la hausse.