Le pétrole ouvre en hausse à New York, le marché surveille l'Irak
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, s'appréciait de 56 cents, à 106,99 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La situation en Irak ne s'améliore pas. Et la décision par le président (Barack) Obama d'envoyer 300 conseillers militaires rend les investisseurs fébriles, selon Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
M. Obama a en effet annoncé jeudi soir l'envoi de conseillers en Irak pour soutenir les forces de sécurité face aux jihadistes, tout en répétant que les troupes américaines ne retourneraient pas combattre dans le pays.
Sur le terrain, les insurgés sunnites consolidaient leur contrôle sur les larges pans de territoires pris dans quatre provinces du Nord et de l'Est du pays depuis le lancement le 9 juin de leur offensive d'envergure, et tentaient de se frayer un chemin en direction de Bagdad.
Des affrontements ont fait 34 morts parmi les forces de sécurité à Al-Qaïm, localité située à la frontière avec la Syrie, ont annoncé des responsables vendredi.Deuxième producteur de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l'Irak détient plus de 11% des réserves prouvées dans le monde et produit actuellement près de 3,4 millions de barils par jour.
Les investisseurs craignent que les insurgés parviennent à contrôler des zones du sud du pays où sont installées la majorité des infrastructures pétrolières.
Les cours du baril de WTI profitent aussi, selon Robert Yawger, de l'expiration du contrat pour livraison en juillet à la clôture.
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