Le pétrole mitigé en Asie, en attendant la Fed et en surveillant l'Irak
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 38 cents à 106,74 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord, même échéance, lâchait 14 cents à 110,35 USD, après avoir fini la veille à un plus haut depuis neuf mois.
La séance de mercredi sera dominée par la publication du communiqué de la Fed, attendu plus tard dans la journée (18H00 GMT), à l'issue de la réunion de deux jours du gendarme monétaire américain, note la banque de Singapour, United Overseas Bank.
La Fed devrait, sans surprise, continuer à réduire lentement son soutien monétaire à l'économie, mais les marchés sont à l'affût d'indications sur l'évolution des taux à l'avenir et la fermeté de la reprise économique.
Une des clés de l'attitude à venir de la Fed sera trouvée dans les projections économiques qu'elle publie ce même jour.
Autre facteur clé pour l'écolution des cours du brut, la situation en Irak, deuxième plus gros exportateur au sein du cartel de l'Opep.Mardi, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a limogé plusieurs hauts commandants, une semaine après le début de l'offensive fulgurante des jihadistes dans le pays, à laquelle les forces de sécurité n'ont offert qu'une faible résistance les premiers jours.
Après la débandade du début, les forces irakiennes semblaient néanmoins commencer à relever la tête.
La veille, le baril de light sweet crude (WTI) avait reculé de 54 cents, à 106,36 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, dont l'évolution des prix est plus sensible que le WTI aux événements géopolitiques, avait pris 51 cents, à 113,45 dollars, son plus haut niveau en clôture depuis le 9 septembre 2013.