Recul de 2,6 millions de barils des stocks de brut, à 386,9 MB, au 06
Les réserves de brut ont baissé de 2,6 millions de barils, à 386,9 millions, lors de la semaine achevée le 6 juin, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires anticipaient en moyenne une diminution de 1,7 million de barils seulement.
Ces stocks avaient déjà baissé de 3,4 millions la semaine précédente. Ils avaient atteint fin avril un sommet depuis avril 1931, sur la base de données mensuelles, à 399,4 millions de barils.
Les réserves de brut se situent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais sont en recul de 1,7% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, à l'inverse, progressé de 900'000 barils, à 119,0 millions de barils, soit un peu moins que la hausse de 1,2 million de barils attendue par les experts.
Elles sont en baisse de 2,6% par rapport à la même époque en 2013 et se maintiennent en-dessous de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une progression de 1,7 million de barils, à 213,5 millions, soit près de trois fois plus que l'avancée de 600'000 barils anticipée par les analystes.
Ils reculent de 3,6% par rapport à leur niveau de l'an dernier et se maintiennent au milieu de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, poursuivent leur recul quasiment ininterrompu depuis le début de l'année, affichant une diminution de 200'000 barils, à 21,2 millions de barils. Ces stocks ont chuté de près de 20 millions de barils depuis fin janvier.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont bondi de 6,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre semaines achevées le 6 juin, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,6% de plus qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés a grimpé de 1,1% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a progressé de 2,8%.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 87,9% de leur capacité contre 90,8% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet montait de 24 cents et s'échangeait à 104,59 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).