Pétrole: le brut ouvre près de l'équilibre à New York avant les stocks
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet grappillait un cent sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 104,36 dollars.
"On n'a pas beaucoup de nouvelles informations susceptibles de faire bouger fortement les cours du brut alors les investisseurs attendent juste la publication du rapport de l'Agence américaine de l'Energie", selon Bill Baruch de iiTrader.com.
La semaine dernière, les autorités avaient fait part d'une chute nettement supérieure aux prévisions, signe généralement considéré comme le reflet d'une demande accrue pour le pétrole.
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient encore avoir baissé la semaine dernière, de 1,7 million de barils.
Les stocks d'essence devraient avoir diminué de 600'000 barils et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) devraient avoir progressé de 1,2 million de barils.
La fédération professionnelle du secteur (API), qui a publié ses propres chiffres mardi après la clôture, a pour sa part fait état d'une progression de 1,5 million de barils.
Les acteurs du marché digéraient par ailleurs la décision sans surprise de l'Opep, qui a décidé, comme attendu, de maintenir son niveau collectif de production à 30 millions de barils par jour (mb/j).
Ce statu quo était largement attendu alors que les prix du pétrole ont évolué dans une fourchette étroite ces six derniers mois.
"Tout est à sa place, l'offre est bonne, la demande est bonne, les prix sont bons", avait souligné avant la réunion le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, représentant du plus important pays producteur de l'Opep.
Sur le front géopolitique, le marché scrutait la situation en Irak, où des jihadistes ont pris le contrôle mardi de Mossoul, la deuxième ville du pays.