Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par l'espoir d'une demande solide
Vers 13H25 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet grappillait 30 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 104,71 dollars.
Le brut profite de l'attente d'une baisse des réserves de brut dans les rapports hebdomadaires de l'API (la fédération professionnelle du secteur pétrolier aux Etats-Unis) mardi soir et du département américain de l'Energie mercredi, a souligné John Kilduff d'Again Capital.
La semaine dernière, les autorités avaient déjà fait part d'une chute nettement supérieure aux prévisions, signe généralement considéré comme le reflet d'une demande accrue pour le pétrole.
D'ailleurs, les récents indicateurs sur les dépenses des ménages ou la confiance des consommateurs sont de bon augure pour la demande en énergie, et en particulier d'essence, cet été, a remarqué John Kilduff.
Les investisseurs continuent par ailleurs à miser sur un sursaut de consommation de pétrole en Chine, deuxième pays le plus gourmand de la planète en brut, après les bons chiffres sur les exportations publiés ce week-end, a ajouté le spécialiste. L'optimisme sur une reprise d'une croissance chinoise forte a été confortée par la hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation, qui a accéléré en mai, à 2,5% sur un an, son plus haut niveau en quatre mois.
Les investisseurs gardent également un oeil sur l'évolution de la situation en Libye, où la production et l'exportation de brut sont fortement perturbées depuis 10 mois en raison de mouvements de protestation.
La confusion à la tête du pouvoir a aggravé l'instabilité et la violence dans le pays et la situation reste chaotique malgré la décision lundi de la Cour suprême de juger inconstitutionnelle l'élection du nouveau Premier ministre, mettant ainsi fin à une crise entre deux gouvernements se disputant la légitimité du pouvoir.