Le pétrole cherche une direction mais la demande reste soutenue
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 109,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de lundi. Le Brent se stabilisait après avoir gagné près de 1,40 dollar sur la séance de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 24 cents, à 104,65 dollars. Le WTI est monté en cours d'échanges asiatiques à 104,89 dollars, son niveau le plus élevé depuis mi-avril.
Le principal moteur haussier reste les bonnes données en provenance des États-Unis et de Chine qui ont montré une croissance économique robuste et dont découle une hausse de la demande de pétrole des deux plus gros consommateurs au monde, commentait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
De plus, les investisseurs continuaient de surveiller la situation en Ukraine, qui s'est engagée dans des négociations tous azimuts avec la Russie pour tenter de mettre fin aux sanglants combats dans l'Est en proie à une rébellion séparatiste et éviter une coupure du gaz russe redoutée des Européens.
Par ailleurs, le marché du pétrole va tourner son attention sur la réunion mercredi de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), à Vienne, notaient les analystes de Commerzbank.Le cartel devrait maintenir inchangé son plafond de production, qui est fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011.
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