Le pétrole monte avant l'emploi américain
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 109,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 22 cents, à 102,70 dollars.
Certains opérateurs de marché espèrent que les mesures de stimulus annoncées par la BCE (jeudi) vont soutenir la demande de pétrole, rapportaient les économistes de Commerzbank.
La BCE a annoncé jeudi une série de mesures (abaissement du principal taux directeur et du taux de prêt marginal, prêts ciblés à long terme aux banques, octroi illimité de liquidités à court terme, etc.) pour tenter d'enrayer le ralentissement de l'inflation et encourager une croissance économique qui peine à décoller vraiment en zone euro.
Si ces mesures parviennent à soutenir la croissance, elles seront positives pour la demande énergétique dans la zone euro. Les opérateurs restaient toutefois prudents vendredi, avant la publication à 12H30 GMT du rapport américain sur l'emploi et le chômage, qui devrait leur permettre de se faire une meilleure idée des perspectives de demande dans le pays, premier consommateur mondial d'or noir.
Enfin, l'évolution de la situation en Ukraine restait attentivement surveillée par les investisseurs du marché pétrolier, alors que les dirigeants occidentaux profitent des commémorations du 70e anniversaire du Débarquement allié pour mener des apartés sur l'Ukraine avec le président russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine est un pays clé pour le transit du gaz russe vers l'Europe et le marché prévoit que des perturbations dans les livraisons entraîneraient une hausse des prix de l'énergie dans leur ensemble.