Le PDG de Rosneft veut réserver les gisements de l'Extrême-Orient aux sociétés russes
Dans le cadre du réancrage national de notre économie, nous pourrions prévoir que les licences des nouveaux gisements ne soient attribués qu'aux entreprises dont les actionnaires majoritaires sont des entités ou des personnes morales russes, a-t-il plaidé auprès de M. Poutine lors d'une réunion de la Commission présidentielle sur l'énergie.
M. Setchine, un proche de Vladimir Poutine très influent, a également demandé au président russe la possibilité pour des producteurs de gaz indépendants de pouvoir exporter du gaz à partir des nouveaux gisements en Sibérie orientale et dans l'Extrême-Orient russe, actuellement sous le monopole du géant public russe Gazprom.
Fin 2013, la Russie a déjà libéralisé les exportations de gaz, mais seulement pour le gaz naturel liquéfié.
En outre, M. Setchine a évoqué le risque pour Rosneft de devoir renoncer à des projets internationaux face aux tensions nées de la crise en Ukraine.
L'analyse de notre coopération actuelle avec nos partenaires étrangers suggère qu'il y a davantage de risques pour la mise en oeuvre de nos projets internationaux, a-t-il expliqué.Igor Setchine fait partie des personnalités visées par les sanctions prises à l'encontre de la Russie par les États-Unis en réponse à la crise ukrainienne. Des sociétés occidentales comme le Norvégien Statoil ou l'Américain ExxonMobil ont néanmoins annoncé vouloir continuer leur coopération avec Rosneft.
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