Le pétrole quasi stable à New York, avant les stocks de brut américains
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet cédait 1 cent, à 102,46 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les opérateurs attendent les chiffres hebdomadaires sur les stocks de brut aux Etats-Unis pour évaluer la situation de l'offre et de la demande du premier consommateur d'or noir au monde, a relevé Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.
Ces statistiques seront publiées mercredi vers 14H30 GMT par le département américain de l'Energie (DoE).
En dépit d'une offre à des niveaux proches de records historiques aux Etats-Unis, le marché table sur une bonne dynamique de la demande, poussée par une économie américaine qui gagne en vigueur, a-t-il estimé.
Les investisseurs se préparaient également à la diffusion vendredi des chiffres sur les créations d'emploi et le taux de chômage aux Etats-Unis en mai, jugés cruciaux pour jauger la reprise économique du pays.Les prix du brut, particulièrement du Brent, restaient par ailleurs sous pression en raison de signes d'abondance de l'offre à l'échelle mondiale.
En Irak notamment, les exportations de pétrole ont progressé en mai pour le deuxième mois consécutif, en hausse de 8% par rapport à avril à 2,58 millions de barils par jour en moyenne, alors que l'ouverture d'un nouveau terminal dans le sud du pays devrait accroître les capacités d'exportation de 800.000 barils par jours, ont relevé les analystes de Commerzbank.
Les opérateurs restaient cependant attentifs, sur le front géopolitique, au conflit dans l'Est ukrainien, aux tensions entre les Occidentaux et la Russie (...) et aux pertes de production en Libye, ont ajouté les experts.
La situation en Ukraine, voie de passage pour les exportations de gaz et de pétrole russes vers l'Europe, demeurait ainsi au centre des préoccupations. Les craintes d'une dégradation de la situation, déjà grave, voire d'une guerre civile, soutiennent les cours du brut depuis plusieurs semaines.
En outre, la situation en Libye, membre de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), où règne un climat de vives tensions alimentées par une lutte d'influence entre politiciens et milices armées, continue d'inquiéter les investisseurs.