Le pétrole progresse grâce à un indicateur chinois encourageant
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 109,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 40 cents, à 103,11 dollars.
Les prix du pétrole commencent la nouvelle semaine d'échanges avec de légers gains, constataient les économistes de Commerzbank.
Les prix sont dopés par l'indice PMI en Chine, qui est monté à un plus haut en cinq mois en mai et donne l'espoir que la demande chinoise de pétrole va se reprendre dans la deuxième partie de l'année, expliquaient-ils.
En effet, la production manufacturière en Chine s'est renforcée en mai, l'indice PMI des directeurs d'achat atteignant 50,8 en mai contre 50,4 en avril, selon les statistiques officielles publiées dimanche.Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.
L'économie chinoise est particulièrement scrutée par les opérateurs du marché pétrolier, la Chine étant le deuxième consommateur mondial de brut et un des principaux facteurs de croissance de la demande mondiale d'or noir.
La hausse des cours du pétrole restaient toutefois limitée par l'abondance de l'offre sur le marché, malgré les problèmes de production en Libye, ajoutait-on chez Commerzbank.
La production pétrolière de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est actuellement estimée très proche des 30 millions de barils par jour (soit son plafond de production), rapportait ainsi Chloe Bradley, analyste du cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco.
Le cartel, qui pompe environ un tiers du brut mondial, doit se réunir la semaine prochaine à Vienne pour sa 165e réunion ministérielle.