Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par les chiffres sur l'emploi
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet grignotait 26 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 102,98 dollars.
Les cours profitent des chiffres positifs sur l'emploi publiés avant l'ouverture de la séance officielle à New York, indiquait Bart Melek de TD Securities.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont en effet reculé davantage qu'attendu pour la semaine close le 24 mai, s'établissant à 300.000 en données corrigées des variations saisonnières, selon les statistiques du département du Travail publiées jeudi.
Un recul du chômage est généralement considéré comme un facteur haussier sur le marché de l'or noir car les personnes ayant un emploi consomment plus d'essence pour se rendre au travail.
Ce signal positif reléguait en tout cas au second plan l'annonce d'une contraction plus importante qu'attendu du produit intérieur brut (PIB) américain au premier trimestre, selon la deuxième estimation du département du Commerce. C'est la première fois depuis le premier trimestre 2011 que la première économie mondiale voit son PIB se contracter, un trou d'air imputé en grande partie à l'hiver particulièrement rigoureux subi par le pays.
Les investisseurs attendaient désormais le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves de pétrole et produits pétroliers aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 23 mai, avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison d'un jour férié aux États-Unis en début de cette semaine.
Proches de niveaux record, les réserves de brut avaient enregistré la semaine précédente une chute inattendue de 7,2 millions de barils, un signe jugé de bon augure pour la demande du premier consommateur d'or noir au monde.
Les analystes ne s'attendent pas à une chute d'une telle ampleur cette fois-ci, mais tablent plutôt sur une petite hausse: selon la moyenne des spécialistes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire, les stocks de brut devraient avoir augmenté de 100.000 barils.
Les stocks d'essences sont pour leur part attendus en hausse de 200.000 barils et ceux de produits distillés de 600.000 barils.