Le pétrole monte un peu en attendant les réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 110,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 12 cents, à 102,84 dollars.
Les cours du brut se reprenaient quelque peu jeudi après avoir subi la veille quelques prises de bénéfices.
Le département américain de l'Énergie (DoE) publiera jeudi les chiffres sur les réserves américaines de pétrole et produits pétroliers pour la semaine achevée le 23 mai, avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison d'un jour férié aux États-Unis en début de cette semaine.
Proches de niveaux record, les réserves de brut avaient enregistré la semaine précédente une chute inattendue de 7,2 millions de barils, un signe jugé de bon augure pour la demande du premier consommateur d'or noir au monde.Les analystes ne s'attendent pas à une chute d'une telle ampleur cette fois-ci, mais tablent plutôt sur une petite hausse.
Si les stocks de brut devraient avoir légèrement progressé, l'organisation professionnelle API, qui établit ses propres données, a fait état mercredi d'un nouvel important repli des stocks de brut au terminal de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) la semaine dernière, un mouvement de nature à soutenir les cours alors que les investisseurs commencent à anticiper des perturbations sur les installations pétrolière du golfe du Mexique à l'approche de la saison estivale des ouragans dans la région, observait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les investisseurs continuaient par ailleurs de surveiller la situation en Ukraine, après un nouveau regain de tension dans l'est séparatiste prorusse du pays.
De plus, les cours étaient soutenus par la crise persistante en Libye, qui s'est retrouvée mercredi avec deux gouvernements au milieu d'un imbroglio politico-judiciaire et des violences dans l'est du pays.
Cette situation pèse sur la production, déjà fortement diminuée depuis l'été dernier, du pétrole en Libye.