Le pétrole monte un peu, porté par l'Ukraine et la Libye
Vers 10H25 GMT (12H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 110,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 24 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 23 cents, à 104,34 dollars.
Mardi, les cours du brut avaient légèrement baissé, reprenant leur souffle grâce à des espoirs d'apaisement des tensions en Ukraine, après le succès des élections en Ukraine dimanche (où) le président élu (Petro) Porochenko a annoncé qu'il mettrait fin aux violences en quelques heures, relevait Chloe Bradley, analyste chez Inenco.
Mais les tensions restaient vives dans le pays, alors que l'armée ukrainienne a affirmé mardi avoir repris le contrôle de l'aéroport de Donetsk (est) après des combats avec les insurgés prorusses qui ont fait 40 morts.
De plus, les cours étaient soutenus par un regain de tensions en Libye, où les rebelles empêchent le chargement des pétroliers dans un port qui n'a rouvert qu'il y a un moins (ce qui) a contraint à une réduction de la production dans deux champs pétroliers proches, expliquaient les analystes de Commerzbank.Ceci implique que la production libyenne, qui ne s'élevait qu'à environ 160.000 barils par jour, devrait décliner, prévenait-on chez Commerzbank.
En raison d'un jour férié lundi aux États-Unis, les rapport hebdomadaire sur les réserves de pétrole établi par le Département américain de l'Énergie (DoE) sera publié jeudi, et non mercredi comme à l'accoutumée.