Le pétrole ouvre en légère baisse à New York après les chiffres sur l'emploi
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet cédait 2 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 104,05 dollars.
Les cours du brut sont fragilisés par les chiffres sur les inscriptions au chômage, avançait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
Le département du Travail a indiqué que les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis avaient augmenté davantage qu'attendu au cours de la semaine close le 17 mai, après être descendues à un plus bas en sept ans la semaine d'avant.
Ce n'est pas en soi un chiffre alarmant mais on est en train d'essayer de trouver des signaux de croissance de la demande (en produits pétroliers) et on peine à les discerner, soulignait Carl Larry en rappelant que les actifs consomment généralement plus d'essence.
La baisse des cours était toutefois limitée par des chiffres plus encourageants en provenance de Chine: la production manufacturière s'y est de nouveau contracté en mai, mais ce recul était le plus faible depuis cinq mois. Cet indice apporte aux investisseurs l'espoir d'une plus forte demande de pétrole dans le futur dans ce pays, deuxième consommateur mondial d'or noir.
Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à digérer la chute bien plus forte qu'attendu des stocks de brut aux Etats-Unis (-7,2 millions de barils la semaine dernière) annoncée mercredi par les autorités américaines.
Ils restaient aussi attentifs aux poches de sources de tensions géopolitiques qui restent plus que jamais présentes cette semaine, relevait Matt Smith de Schneider Electric. Les investisseurs surveillent particulièrement l'évolution de la situation en Ukraine et en Libye.