Libye: le groupe pétrolier Sonatrach décide de rapatrier ses employés
Il s'agit d'une mesure préventive qui ne découle d'aucune menace, a souligné cette source cinq jours après la décision de l'Algérie de fermer son ambassade et son consulat gérénal à Tripoli suite à une menace réelle visant ses diplomates.
Une cinquantaine d'employés de Sonatrach, principalement des ingénieurs, exerçant dans l'exploration, la recherche et le développement liés à l'amont pétrolier travaillent sur deux sites en Libye.
Vendredi, le ministère des Affaires étrangères avait annoncé dans un communiqué la fermeture par l'Algérie de son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d'une menace réelle et imminente visant ses diplomates.
De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
En juillet 2012, le groupe Sonatrach avait annoncé la reprise de ses activité d'exploration en Libye dans la région frontalière de Zenten qui dispose d'une réserve avoisinant les 45 millions de barils.En février 2012, le premier responsable du groupe pétrolier avait assuré que les intérêts du groupe Sonatrach en Libye, où il avait fait deux découvertes de pétrole, n'étaient pas menacés .
Il avait précisé que ses activités reprendraient une fois réunies les conditions nécessaires. Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé, en partenariat avec la compagnie libyenne NOC (National Oil Corporation) une deuxième découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès, près des frontières algéro-libyennes.