Le pétrole monte à New York, dopé par l'attente d'une baisse des stocks US
Vers 13H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin gagnait 64 cents, à 101,23 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché se tient prêt pour les chiffres du DoE, le département américain de l'Energie, qui devraient montrer une nouvelle baisse des réserves de brut aux Etats-Unis, deux semaines après avoir atteint un niveau record, a relevé Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Les stocks de brut avaient reculé de près de 2 millions de barils la semaine dernière, interrompant une progression quasi-continue depuis le début de l'année. Ils avaient atteint fin avril un niveau record depuis 1931, en données mensuelles.
Une diminution des réserves de pétrole tend à provoquer une hausse des cours du baril, car elle est jugée encourageante pour les perspectives de demande du premier consommateur de brut au monde.
Et il semblerait que les réserves (du terminal pétrolier) de Cushing reculent une nouvelle fois encore, ce qui accentue la progression des prix, a expliqué Bob Yawger.Le terminal de Cushing détient les réserves qui servent de référence aux prix du pétrole coté à New York, le WTI. L'augmentation de la capacité d'acheminement du brut vers les raffineries du golfe du Mexique depuis le début de l'année a permis une nette décrue de ces stocks, qui s'accumulent depuis dans les entrepôts texans.
Le marché pétrolier continuait aussi d'être soutenu par la crise en Ukraine, menacée de partition après un référendum séparatiste dans l'Est.
De nouvelles négociations sur le sort du pays se profilaient mardi sous l'égide de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, après l'acceptation par le président russe Vladimir Poutine d'une feuille de route en ce sens.
Du côté de la demande mondiale, les opérateurs digéraient l'annonce mardi par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) du maintien de sa prévision d'une légère augmentation de la demande de pétrole en 2014.