Le brut ouvre en baisse à New York, anticipe une hausse des stocks US
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin cédait 1,45 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 99,83 dollars.
Le département américain de l'Energie publie à 14H30 GMT son rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers américains.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut, qui avaient déjà grimpé à leur niveau le plus élevé depuis 1931, auraient progressé de 2,2 millions de barils lors de la semaine terminée le 25 avril.
Cette abondance de brut est notamment due à la forte progression de la production américaine, qui s'est affichée mi-avril au plus haut depuis début 1988 (8,360 millions de barils par jour).
Le DoE doit également dévoiler le niveau des réserves de brut à Cushing, le terminal pétrolier où sont entreposés les barils servant de référence au WTI, qui ont baissé 11 fois au cours des douze dernières semaines.
Mais selon les chiffres de l'API, la fédération professionnelle du secteur pétrolier, diffusés mardi soir, ces stocks auraient légèrement rebondi la semaine dernière, remarque Adela Khadir de SCS Commodities.
"L'approvisionnement est largement suffisant", souligne-t-elle. "Cela pèse sur les prix".
Les investisseurs étaient aussi refroidis mercredi par la quasi-stagnation de l'économie des Etats-Unis au premier trimestre du fait des conditions hivernales: en rythme annualisé la croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,1%.
C'est bien moins que la prévision médiane des analystes, qui tablait sur une croissance de 1% du Produit Intérieur Brut (PIB) après une expansion de 2,6% au quatrième trimestre.
Pour Phil Flynn, de Price Futures Group, ce sont les chiffres sur les stocks de brut qui préoccupent principalement les acteurs du marché ce mercredi, reléguant au second plan les conclusions du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), attendues à 18H00 GMT, ou les tensions géopolitiques autour de l'Ukraine et en Libye.