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Le pétrole baisse, les courtiers scrutant l'Ukraine et les stocks américains

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole baissaient un peu mardi en fin d'échanges européens, les investisseurs profitant d'un retour sur les marchés en douceur après un weekend prolongé pour engranger quelques bénéfices après deux semaines de rebond des cours.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 108,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 2,01 dollars à 102,36 dollars, après être tombé vers 15H45 GMT à 102,10 dollars, son niveau le plus faible en deux semaines.

La diminution des tensions en Europe de l'est a ôté un peu du soutien aux prix, commentait Brenda Kelly, analyste chez IG.

Les cours de l'or noir ont été soutenus ces dernières semaines par les inquiétudes liées à la situation en Ukraine, où les tensions demeurent malgré l'accord de Genève, signé jeudi et censé mettre fin à la crise dans l'est du pays, en proie à une insurrection séparatiste.

Même si la région n'est pas essentielle à l'approvisionnement mondial de pétrole, les investisseurs craignent que les tensions entre la Russie et les pays occidentaux s'accentuent et qu'elles perturbent les marchés, et fassent grimper de nouveau les cours, prévenait Nadina Ball, analyste chez Inenco.

Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et principal fournisseur de gaz à l'Europe.

Mais en l'absence d'une détérioration notable de la situation, les cours étaient plombés par le fait que le niveau d'offre sur le marché reste très bon, et ce malgré une production libyenne qui n'est pas encore revenue à la normale après des mois de diminution du fait du blocage de nombreuses installations pétrolières dans le pays, relevaient les analystes de Commerzbank.

Par ailleurs, les investisseurs attendaient la publication mercredi des niveaux des réserves de pétrole aux États-Unis, le plus gros consommateur d'or noir au monde, alors que certains investisseurs tablent sur l'annonce par le département américain de l'Énergie (DoE) d'une nouvelle hausse des stocks de brut.




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