Le brut en Asie en léger recul
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 10 cents, à 104,27 dollars, en fin de matinée, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, échéance juin, reculait de 11 cents à 109,84 USD, par rapport à la clôture de lundi.
Malgré ce léger repli, les tensions en Ukraine maintiennent les prix "à un niveau élevé", indique Tan Chee Tat, analyste chez Phillip Futures à Singapour.
"Il y a des accords passés entre les pays pour tenter de résoudre le conflit par la voie diplomatique mais les marchés ne sont pas convaincus", ajoute-t-il.
Les Etats-Unis et la Russie se sont appelés réciproquement lundi à faire appliquer l'accord de Genève censé mettre fin à la crise dans l'est de l'Ukraine, en proie à une insurrection séparatiste.
Cet échange au ton vif a eu lieu quelques heures après l'arrivée à Kiev du vice-président américain Joe Biden, qui doit rencontrer mardi les nouvelles autorités ukrainiennes, dont le président par intérim Olexandre Tourtchinov.
L'espoir d'apaisement né de l'accord de Genève, destiné à régler la crise la plus grave depuis la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux, s'est nettement éloigné.
Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et principal fournisseur de gaz à l'Europe.
La veille, le baril de WTI avait gagné 7 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 104,37 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord avait fini en hausse de 42 cents, à 109,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) à Londres, où la place financière était fermée, mais les échanges électroniques opérationnels.