En légère hausse en Asie, en raison de l'Ukraine (104,09 USD)
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai gagnait 33 cents, à 104,09 dollars, en fin de matinée, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, échéance juin, prenait 7 cents à 109,67 USD.
La crise en Ukraine continue de s'aggraver, des tensions géopolitiques qui ajoutent une prime au cours du brut. La confrontation avec les insurgés de l'est de l'Ukraine a tourné mercredi à la déroute pour les forces du pouvoir pro-européen de Kiev.
Une rencontre est prévue jeudi à Genève entre les chefs de la diplomatie de la Russie, de l'Ukraine, des Etats Unis et de l'Union Européenne, pour tenter de trouver les voies d'une désescalade.
Selon Kiev et les Occidentaux, les groupes armés, qui multiplient les actions depuis dix jours dans l'Est russophone de l'Ukraine, sont des soldats d'élite russes, comme ceux qui étaient à l'oeuvre en Crimée avant le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie en mars.
Moscou nie avoir des soldats ou des agents en territoire ukrainien.
Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est l'un des plus gros producteurs de pétrole au monde et principal fournisseur de gaz à l'Europe.
La hausse des cours était limitée par le bond des stocks hebdomadaires américains de brut, annoncé la veille, ont noté les analystes de United Overseas Bank (Singapour) dans un commentaire.
Les stocks de but ont augmenté de 10 millions de barils sur la semaine clos le 11 avril, bien plus que les 1,5 million prévu par les analystes.
Une envolée des stocks signale une demande de brut ralentie aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.
La veille, le baril de "light sweet crude" avait grappillé 1 cent sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à 103,76 dollars.
A Londres, le baril de Brent avait terminé à 109,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 24 cents.