Concession pétrolière d'Abou Dhabi: Total a une bonne chance
A moins qu'ils ne nous soumettent pas une offre agressive, je pense qu'ils auront une bonne chance, a assuré Suhail Mohamed Al-Mazrouei à des journalistes, lors du 15e Sommet international du pétrole à Paris.
Ce sont eux qui comprennent le mieux les champs parce qu'ils sont là depuis 70 ans et nous espérons qu'ils seront parmi les vainqueurs, a-t-il ajouté.
Total et les quatre autres groupes pétroliers (Shell, BP, ExxonMobil et Partex) détenaient 40% dans la concession de 75 ans qui a expiré le 10 janvier.
La compagnie pétrolière nationale ADNOC, qui en possédait 60%, a repris le contrôle des champs pétroliers de l'émirat jusqu'à la conclusion d'un nouvel accord avec de nouveaux partenaires, à l'issue d'une procédure d'appel d'offres.
Le ministre n'a pas su dire quand les résultats seraient connus, les offres étant toujours en cours d'évaluation. Il est important que la procédure soit juste pour les nouveaux venus comme pour les anciens actionnaires, a-t-il dit.
Aucun siège n'est garanti. C'est un appel d'offres. Nous souhaitons bonne chance à tout le monde, et tout particulièrement à nos partenaires, a-t-il ajouté.
Outre les cinq compagnies, des groupes pétroliers asiatiques seraient en lice.
La production de ces champs pétroliers est estimée à plus de la moitié de la production de brut des Emirats, pays membre de l'Opep qui pompe quelque 2,9 millions de barils par jour.
Les Emirats sont un des derniers pays producteurs de pétrole à avoir de tels accords avec des majors pétroliers, contrairement par exemple aux autres monarchies pétrolières du Golfe, comme l'Arabie saoudite et le Koweït.
Plus de 90% des réserves pétrolières des Emirats, estimées à quelque 100 milliards de barils, se concentrent dans l'émirat d'Abou Dhabi, la capitale et le membre le plus riche de la fédération.
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