Stocks de brut: baisse de 2,4 mio de barils à 380,1 MB au 28/03
Les réserves de brut ont baissé de 2,4 millions de barils, à 380,1 millions, lors de la semaine achevée le 28 mars, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une augmentation de 700'000 barils.
Cette diminution met fin à une série de dix semaines consécutives de hausse de ces stocks, au cours desquelles ils avaient progressé de plus de 32 millions de barils.
Les réserves de brut restent dans la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais sont en baisse de 2,2% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, augmenté de 600'000 barils, à 113,0 millions de barils, alors que les analystes pariaient sur un recul de 200'000 barils.
Elles se situent au même niveau que l'an dernier à la même époque et se rapprochent de la limite inférieure de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté diminué de 1,6 million de barils, à 215,6 millions, soit un peu plus que la baisse de 1,2 million escomptée par les spécialistes.
Ils reculent de 2,3% par rapport à leur niveau de l'an dernier et se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au WTI, ont à nouveau reculé, de 1,2 million de barils par rapport à la semaine précédente, à 27,3 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 1,3 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 28 mars, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,6 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,1% de plus qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés, qui inclut le fioul de chauffage, a augmenté de 0,6% en glissement annuel, et celle d'essence a progressé de 3,8%.
Les raffineries américaines, qui s'approchent de la fin de la saison de maintenance aux Etats-Unis, ont accéléré la cadence la semaine dernière, utilisant 87,7% de leurs capacités, contre 86,0% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril cédait 54 cents à 99,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).