Le brut ouvre en baisse à New York, misant sur une hausse des stocks
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 33 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 99,41 dollars.
Le département américain à l'Énergie (DoE) publiera à 14H30 GMT le niveau des réserves de produits pétroliers américains pour la semaine terminée le 28 mars.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 700'000 barils tandis que les réserves d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement reculé de 1,2 million et 200'000 barils.
Les investisseurs seront aussi attentifs à l'évolution du niveau des stocks du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) où sont entreposées les réserves servant de référence au WTI et qui ont chuté de 13 millions de barils au cours des deux derniers mois (-32%), tombant à leur plus bas niveau depuis début 2012.
Les cours du brut étaient aussi tirés vers le bas par "l'absence d'escalade autour de l'Ukraine", selon Bill Baruc de iiTrader.com. "On est revenu au niveau d'il y a une semaine, juste avant que (le président américain) Barack Obama ne hausse un peu le ton à l'encontre de Moscou. Mais rien ne s'est vraiment passé depuis", expliquait-il.
Sur le marché de l'énergie, la compagnie russe Gazprom a ainsi décidé d'augmenter de plus d'un tiers le prix du gaz vendu à l'Ukraine, mais ne cesse pas pour l'instant ses livraisons, ni à Kiev ni à l'Europe.
Le marché continuait par ailleurs à soupeser la perspective d'un regain de la production de brut en Libye, au lendemain de la diffusion d'informations sur une possible réouverture des terminaux pétroliers.
Le secteur pétrolier est très perturbé dans ce pays depuis l'été, à cause de divers mouvements de protestations, notamment de la part de rebelles qui réclament l'autonomie de la région orientale de Libye.