Le brut ouvre en baisse à New York, données chinoises en demi-teinte
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 34 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 101,24 dollars.
En Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, la croissance de la production manufacturière a légèrement rebondi en mars, ressortant un peu meilleure que prévu.
Mais "ce chiffre reflète une activité manufacturière qui reste relativement faible et en même temps n'est pas assez mauvais pour être sûr que le gouvernement chinois va lancer des mesures de soutien à l'économie", remarquait Phil Flynn de Price Futures Group.
Pour se faire une idée des perspectives de demande énergétique aux Etats-Unis, pays le plus gourmand en brut de la planète, les investisseurs attendaient désormais l'indicateur sur l'activité de l'industrie américaine.
Du côté de l'offre, "des groupes rebelles libyens ont apparemment conclu un accord pour la réouverture de certains ports", indiquait Phil Flynn.
Cela pourrait permettre de relancer la production et les exportations du secteur pétrolier libyen, très perturbé depuis l'été à cause de divers mouvements de protestation. Selon plusieurs analystes, la production est récemment tombée à moins de 200.000 barils par jour contre 1,5 million en temps normal.
Parallèlement les investisseurs continuaient de surveiller l'évolution de la situation autour de l'Ukraine.
La Russie avait suscité lundi des espoirs de détente, malgré l'échec la veille de pourparlers russo-américains à Paris, en annonçant un retrait partiel de ses troupes massées près de la frontière ukrainienne.
Les États-Unis sont toutefois restés prudents, estimant que ces informations devaient être vérifiées avant d'être commentées et Moscou a accru mardi un peu la pression sur Kiev en augmentant de plus d'un tiers le prix du gaz qu'elle lui vend.