Les prix élevés commencent à réduire la demande, selon l'AIE
"Il y a un vrai risque qu'un pétrole se maintenant à plus de 100 dollars le baril ne soit pas compatible avec le rythme de la reprise économique", écrit l'agence dans son rapport mensuel.
L'AIE a déjà observé que "la croissance de la demande mondiale de pétrole montre des signes de ralentissement depuis quelques mois, affectée par les prix très élevés".
Après six révisions à la hausse consécutives, l'Agence maintient toutefois ses prévisions inchangées de demande d'or noir pour cette année: elle prévoit comme le mois dernier que la demande atteindra 89,4 millions de barils par jour (mbj) cette année (+1,6% par rapport à l'an dernier).
La production mondiale de pétrole a de son côté chuté en mars, de 700'000 barils/jour à 88,3 mbj, en raison d'une baisse de production de près de 70% en Libye, selon l'AIE.
"La perte de production libyenne et la flambée des cours de 25-30% depuis le début de la crise mi-février ont pour le moment suscité peu de réponses de la part des autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)", estime l'Agence.
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(AWP/12 avril 2011 10h37)