Les échanges entre la France et la Russie ont explosé depuis 2000
Si les Français achètent principalement des hydrocarbures, les Russes s'approvisionnent en produits de spécialité (équipements, chimie, pharmacie, agroalimentaire, cosmétiques), et à haute valeur ajoutée.
Les exportations françaises vers la Russie ont plus que quadruplé en treize ans à 7,68 milliards d'euros, et les importations depuis la Russie ont plus que triplé à 10,58 milliards, selon les Douanes, donnant un déficit commercial de 2,9 milliards en 2013. Un déséquilibre structurel lié à la part très importante des hydrocarbures et produits pétroliers raffinés dans nos importations en provenance de Russie, d'après la Direction générale du Trésor.
La France est le 8e fournisseur de la Russie, avec une part de marché de 4,1%, et le 3e européen derrière l'Allemagne et l'Italie, tandis que la Chine est n°1.
La France est par ailleurs 9e pour les investissements internationaux en Russie, et même 2e si l'on exclut les sociétés installées dans des pays à faible fiscalité.
De son côté, la France est friande de pétrole et gaz russe : les produits pétroliers raffinés représentent la moitié des importations françaises de Russie (4,9 milliards), devant le pétrole brut (3,8 milliards) et le charbon (260 millions).
La Russie a assuré l'an dernier 17% des approvisionnements gaziers en contrats de long terme de GDF Suez.