Le pétrole se replie dans un marché prudent
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 107,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 57 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 24 cents, à 98,65 dollars.
Les discussions continuent sur la situation en Ukraine et il est largement attendu que les États-Unis et l'Union européenne (UE) vont imposer des sanctions sur les plus hauts responsables russes, soulignait Joe Conlan, analyste du cabinet Inenco.
Le rattachement de la Crimée à la Russie a été approuvé par 96,6% des votants de la péninsule dimanche, selon les résultats du référendum dénoncé par les Occidentaux.
L'UE a ainsi l'intention de prendre de nouvelles sanctions lundi, dont une liste noire de responsables russes et ukrainiens pro-russes jugés impliqués dans l'intervention russe en Crimée.De son côté, le président américain Barack Obama a fait écho aux Européens en évoquant d'éventuelles sanctions supplémentaires contre Moscou, et en avertissant son homologue russe Vladimir Poutine que les États-Unis et leur alliés ne reconnaîtraient jamais le référendum sur la Crimée de dimanche.
Cependant, personne ne s'attend à ce que les secteurs pétrolier et gazier soient affectés (par les sanctions), puisque les conséquences économiques négatives seraient simplement trop graves pour les deux côtés, jugeaient les experts de Commerzbank.
Après tout, environ un tiers des importations de pétrole et de gaz de l'Union européenne viennent de Russie et la Russie tire environ 70% de ses revenus à l'exportation du secteur énergétique, précisaient-ils.