Le pétrole hésite, le marché digère toujours les stocks de brut US
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 107,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 16 cents à 101,29 dollars.Le Brent se tenait autour des 108 dollars le baril jeudi, alors que le marché cherchait une direction après une forte baisse des prix au cours des deux dernières sessions, provoquée par l'apaisement du risque géopolitique en Ukraine et des données américaines suggérant une demande pétrolière plus faible, résumaient les analystes d'Investec.
Le Brent a chuté d'un plus haut en deux mois atteint lundi (112,39 dollars), au moment où la crise en Ukraine menaçait de s'envenimer, à un plus bas en près d'un mois mercredi (107,55 dollars), en raison de l'apaisement de ces tensions.
De son côté, le WTI continuait de pâtir de l'annonce la veille d'une hausse, pour la septième semaine consécutive, des réserves de brut aux États-Unis.En effet, ces stocks ont progressé de 1,4 million de barils la semaine dernière, contre 1,1 million prévu par les analystes, selon les chiffres publiés mercredi par le département américain à l'Énergie (DoE).
De plus, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont eux aussi augmenté, dénotant une moindre demande.
Fondamentalement, la demande de brut et de produits distillés s'affaiblit pour des raisons saisonnières, soit les travaux de maintenance dans les raffineries et l'arrivée du printemps, expliquait Michael Wittner, analyste de la Société Générale.