Le pétrole recule, le marché attend les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 108,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 40 cents, à 102,93 dollars.Le Brent est retombé autour des 109 dollars le baril après un plus haut en deux mois (atteint lundi) alors que les inquiétudes s'apaisent sur l'incursion de la Russie en Ukraine, signalaient les analystes d'Investec.
L'apaisement de la crise entre la Russie et l'Ukraine a provoqué une forte chute des prix du pétrole (mardi). A 109 dollars le baril, le Brent est de nouveau à son niveau de vendredi, abondaient les économistes de Commerzbank.
La référence européenne du pétrole a donc effacé tous ses gains engendrés lundi alors que la crise menaçait de s'envenimer.De plus, il y a des nouvelles de Libye qui nourrissent l'espoir que l'offre là-bas, qui a été entravée depuis des mois, pourrait se normaliser, ajoutaient les analystes de Commerzbank.
Selon eux, un accord aurait été conclu entre le gouvernement et des représentants de mouvements de protestation au sujet du champ pétrolier d'al-Charara (sud du pays). Des avancées seraient aussi possibles sur les quatre terminaux pétroliers fermés dans l'Est du pays.
La production et l'exportation de brut en Libye sont fortement perturbées depuis juillet, en raison de divers mouvements de grève et de protestations.
Les investisseurs attendaient par ailleurs le rapport du département américain à l'Énergie sur le niveau des stocks pétroliers aux États-Unis lors de la semaine terminée le 28 février, qui doit être publié mercredi.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient progressé de 1 million de barils tandis que les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement reculé de 1,2 million et 1,1 million de barils.