Le pétrole près de l'équilibre après des indicateurs américains mitigés
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, grappillait 2 cents, à 102,61 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les données des autorités américaines dévoilées mercredi montrent qu'on a encore du mal à constituer des réserves, soulignait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion. Les stocks de brut du pays ont enregistré la semaine dernière une hausse de 100.000 barils, soit huit fois moins que prévu en moyenne par les analystes.Et cela au moment même où les indicateurs économiques américains ne sont pas des plus reluisants, où le rythme de la cadence des raffineries n'est pas très élevé, observait Carl Larry. Comme on s'attend à ce que la croissance reprenne de l'élan, entraînant la demande dans son sillage, on se dit que les réserves vont commencer à vite s'amenuiser.
Les données du jour sur l'économie américaine étaient contrastées.
Sur le front de l'emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont augmenté de façon inattendue pour la semaine close le 22 février.Les commandes de biens durables ont de leur côté accusé un recul un peu moins prononcé que prévu aux Etats-Unis en janvier.
La résistance des cours du brut américain permet en tout cas de réduire l'écart avec le pétrole coté à Londres, la différence entre les deux cours étant la plus faible depuis début octobre.
Les investisseurs surveillent par ailleurs avec attention l'évolution de la situation en Ukraine, en plein bras de fer avec la Russie. Ces tensions ajoutent à la prime de risque géopolitique pour tout le secteur de l'énergie, Moscou pouvant à tout moment décider de suspendre ses exportations de gaz naturel, de brut, de charbon ou d'uranium vers l'Europe, relevait Phil Flynn de Price Futures Group.