Le pétrole hésite avant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 26 cents, à 102,09 dollars.Les prix du pétrole sont sous pression depuis (mardi), expliquaient les économistes de Commerzbank.
Les deux références du pétrole ont ainsi clôturé en baisse d'environ un dollar mardi, dans un marché en correction après une progression jugée excessive, selon des analystes.
Mercredi, le WTI était toutefois quelque peu soutenu par une nouvelle chute importante des stocks de brut à Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) rapportée par (l'association professionnelle) API, soulignait-on chez Commerzbank.L'API a en effet indiqué mardi que les stocks de brut à Cushing avaient reculé de 1,1 million de barils la semaine dernière.
En raison de problèmes logistiques, ces stocks, qui servent de référence au WTI, ont gonflé à des niveaux record l'an dernier, pesant sur les cours du pétrole américain. Mais la mise en route en janvier d'une extension de la partie sud de l'oléoduc Keystone a permis de décongestionner Cushing en permettant d'acheminer beaucoup plus de brut jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique.
La nouvelle baisse des stocks rapportée par l'API était donc de nature à rassurer les investisseurs, qui attendent mercredi la publication des chiffres officiels sur les stocks pétroliers américains par le département américain à l'Énergie (DoE).
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 800.000 barils lors de la semaine terminée le 21 février.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) et d'essence auraient quant à elles reculé de respectivement 1 million de barils et 1,1 million de barils.