Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par une nouvelle vague de froid
A 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril gagnait 11 cents, à 102,31 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le retour du gel cette semaine (aux Etats-Unis) soutient le marché pétrolier puisque la demande en énergie devrait de nouveau augmenter, remarquait John Kilduff d'Again Capital. La succession de tempêtes de neige depuis le début de l'hiver dans le pays, premier consommateur mondial d'or noir, a notamment dopé la demande en fioul de chauffage.
Les cours du brut sont aussi soutenus par des facteurs géopolitiques qui prennent de l'ampleur un peu partout dans le monde, notait Phil Flynn de Price Futures Group.
La situation en Ukraine est particulièrement observée puisque l'arrivée de nouvelles autorités pourrait avoir des répercussions sur les relations du pays avec Moscou et, par ricochet, sur l'approvisionnement en gaz naturel par la Russie des pays européens. En Libye, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a annoncé dimanche que la production pétrolière du pays avait chuté à 230.000 barils par jour (bpj) après la fermeture du champ pétrolier d'al-Charara (sud), contre 570.000 bpj début janvier.
Depuis le mois de juillet, les principaux terminaux pétroliers de l'est du pays sont bloqués par des manifestants, faisant chuter drastiquement la production, estimée en temps normal à 1,5 million de bpj.
Au Soudan du Sud, la production de brut accusait un net recul alors que les rebelles ont repris la semaine dernière la ville sud-soudanaise de Malakal, capitale de l'État pétrolier du Haut-Nil (nord-est).
Et au Venezuela, important producteur de brut, la tension reste élevée après une vague de manifestations massives à l'encontre du gouvernement en place.