Le brut baisse légèrement, légère aversion au risque
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 9 cents, à 102,11 dollars.
Les cours du brut étaient quelque peu affectés lundi par une "légère aversion au risque" provenant des échanges asiatiques, "où des données sur l'immobilier en Chine ont pesé sur le moral des investisseurs", expliquait Craig Erlam, analyste de Alpari UK.
Le Brent restait toutefois proche des 110 dollars le baril lundi, "les attentes d'une demande revigorée dans les pays industrialisés et les pays émergents contrebalançant les pertes observées dans la plupart des autres actifs à risque", expliquaient les analystes d'Investec.
Lors d'un sommet à Sydney ce week-end, les pays membres du G20, qui représentent quelque 85% de l'économie mondiale, se sont en effet fixés pour objectif d'augmenter la croissance de deux points de pourcentage supplémentaires d'ici à 2018, soit 2000 milliards de dollars supplémentaires de Produit intérieur brut (PIB), en "développant des politiques ambitieuses mais réalistes".
Les cours restaient par ailleurs soutenus à des niveaux élevés par des tensions au sein d'importantes zones de production pétrolière en Afrique.
En Libye, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a annoncé dimanche que la production pétrolière du pays avait chuté à 230.000 barils par jour (bpj), contre 570.000 bpj début janvier, après la fermeture du champ pétrolier d'al-Charara (Sud).
Depuis le mois de juillet, les principaux terminaux pétroliers de l'est de la Libye sont bloqués par des manifestants, faisant chuter drastiquement la production, estimée en temps normal à 1,5 million de bpj.
Au Soudan du Sud, la production de brut accusait un net recul alors que les rebelles ont repris la semaine dernière la ville sud-soudanaise de Malakal, capitale de l'État pétrolier du Haut-Nil (nord-est).
afp/cha
(AWP / 24.02.2014 12h30)