Le pétrole ouvre en baisse à New York et repasse sous les 100 dollars
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 52 cents, à 99,83 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Alors que la neige continuait de tomber sur plusieurs zones de la côte nord-est des Etats-Unis, les acteurs du marché essaient de déterminer l'impact que va avoir cette nouvelle tempête hivernale, commentait Phil Flynn de Price Futures Group. Les températures glaciales ont bien sûr des effets sur la production de pétrole et son transport, et elles font augmenter la demande en fioul de chauffage, expliquait-il. Mais en même temps, de nombreux vols sont annulés, les gens, coincés chez eux, ne conduisent pas, etc.
Les annonces jeudi d'une hausse plus forte que prévu des demandes d'allocations chomâge la semaine dernière et surtout d'un recul surprise des ventes au détail en janvier, deux éléments peu favorables aux perspectives de consommation d'or noir dans le pays, ont d'ailleurs été imputées en partie aux mauvaises conditions météorologiques.
Le repli du prix du baril de WTI restait toutefois limité par le recul du dollar. Un billet vert moins fort rend en effet plus attractifs les achats de brut libellés en monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.Par ailleurs, la demande mondiale d'or noir reste robuste selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE): l'organisation basée à Paris a mis en avant jeudi le fait que les stocks commerciaux des pays développés étaient au plus bas depuis six ans fin 2013, et ont affiché lors du quatrième trimestre leur plus forte baisse depuis 1999.
Mais de façon générale, après une journée marquée par l'absence de nombreux courtiers en raison de la neige et à la veille d'une week-end prolongé aux Etats-Unis, lundi y étant férié, plusieurs analystes prévoyaient une séance sans grand élan.