Le pétrole baisse un peu dans un marché sans élan
Vers 11H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 108,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars perdait 47 cents à 99,88 dollars.Comme la veille, les cours du pétrole étaient sans grande direction vendredi, les investisseurs hésitant à prendre des positions avant un weekend de trois jours aux États-Unis, lundi y étant férié.
De récents indicateurs décevants aux États-Unis ont alimenté des inquiétudes sur la vigueur de la reprise de la première économie mondiale, également plus grosse consommatrice de pétrole au monde.
Les derniers indicateurs en date, publiés jeudi, ont fait état d'un recul surprise en janvier des ventes au détail aux États-Unis et d'une hausse plus forte que prévu des inscriptions aux allocations chômage la semaine dernière.De plus, les réserves américaines de brut restent élevées, comme l'a montré mercredi le rapport hebdomadaire du département américaine de l'Énergie (DoE).
La baisse des cours restait tout de même toujours limitée par un regain d'optimisme sur la demande mondiale d'or noir, alimenté par la publication jeudi du dernier rapport de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE).
Après l'Agence américaine à l'Énergie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'organisation basée à Paris a révisé à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année.
L'AIE a aussi mis en avant le fait que les stocks commerciaux des pays développés étaient au plus bas depuis six ans fin 2013, et ont affiché lors du quatrième trimestre leur plus forte baisse depuis 1999.