Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par la Chine
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait 1,20 dollar, à 101,14 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Pékin a indiqué avoir importé en janvier 6,63 millions de barils de pétrole par jour, un niveau record. C'est 11,9% de plus qu'il y a un an et 5,2% de plus qu'en décembre. Cette nette progression renforce les perspectives de demande en provenance de Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir.
Les investisseurs sont par ailleurs dans l'attente de la publication par le département américain à l'Énergie (DoE), à 15H30 GMT, du rapport sur l'état des stocks pétroliers américains lors de la semaine terminée le 7 février.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient progressé de 2,5 millions de barils la semaine dernière. En revanche, les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement reculé de 200.000 barils et 2,1 millions de barils: le froid particulièrement rigoureux qui affecte le centre et le nord-est des Etats-Unis fait augmenter la consommation énergétique tout en gênant la production dans certaines raffineries.
Par ailleurs, les réserves sont attendues en baisse à Cushing en Oklahoma, où est entreposé le brut servant de référence aux prix du WTI.
En raison de problèmes logistiques, les stocks y ont gonflé à des niveaux record l'an dernier, pesant sur les cours du pétrole américain.
Mais la mise en route en janvier de la partie sud de l'oléoduc Keystone a contribué à décongestionner Cushing en permettant d'acheminer beaucoup plus de brut jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique.