Le pétrole recule sous le coup de quelques prises de bénéfices
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 109,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents, à 99,49 dollars. En début d'échanges asiatiques, le WTI a atteint 100,46 dollars, son niveau le plus élevé depuis fin décembre.Les cours du brut souffraient de quelques prises de bénéfices après avoir atteint vendredi des niveaux inconnus depuis plusieurs semaines, le WTI passant pour la première fois depuis fin 2013 la barre des 100 dollars et le Brent atteignant un plus haut depuis le début de l'année (à 109,75 dollars le baril).
Le pétrole avait bénéficié vendredi d'un accès de faiblesse du dollar après des chiffres décevants sur l'emploi américain.
Il y a clairement quelques attentes sur le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) puisse réduire le rythme de la diminution de ces rachats d'actifs après les faibles données sur l'emploi américain. Par conséquent, les marchés d'actions ont grimpé et le dollar a été mis sous pression, ce qui a donné des ailes aux prix du pétrole, expliquaient les économistes de Commerzbank.En effet, l'affaiblissement de la monnaie américaine rend le pétrole moins coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises.
De plus, la persistance du temps froid aux États-Unis dope la demande de pétrole chez le premier consommateur mondial d'or noir, ajoutaient les experts de Commerzbank.
Le rapport sur les stocks pétroliers américains publié la semaine dernière a ainsi montré une nouvelle chute des réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) et ce pour la quatrième semaine consécutive.
Selon les analystes d'Investec, les investisseurs attendent cette semaine de nouvelles données économiques sur les États-Unis et la Chine, qui pourraient éclairer les perspectives de demande chez les deux plus gros consommateurs mondiaux de pétrole.
Pour ce qui est des États-Unis, les investisseurs scruteront donc les statistiques sur les ventes de détail pour janvier attendues jeudi ainsi que celles sur la production industrielle du mois dernier et la confiance des consommateurs en février, qui seront publiées vendredi.
En début de semaine dernière, les prix du brut avaient souffert d'inquiétudes après des indicateurs économiques décevants aux États-Unis et en Chine.