Le brut progresse après le rapport sur les stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 106,20 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 20 cents, à 97,39 USD.
Selon les chiffres dévoilés mercredi par le département américain à l'Énergie (DoE), les stocks de pétrole brut ont progressé de 400'000 barils lors de la semaine achevée le 31 janvier, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une hausse de 2,2 mio de barils.
Ces stocks avaient bondi de 7,4 mio de barils au cours des deux semaines précédentes, après avoir reculé de plus de 40 millions de barils pendant sept semaines consécutives.
Les réserves d'essence ont elles aussi progressé, de 500'000 barils, soit moins qu'attendu par les experts qui tablaient en moyenne sur une hausse de 1,1 mio de barils.
Par contre, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont elles reculé de 4,6 mio de barils, soit bien plus que la baisse de 2,6 mio de barils anticipée par les analystes.
"Les températures froides aux États-Unis ont alimenté la forte demande pour le fioul de chauffage", indiquait Abhishek Deshpande, analyste de Natixis. Une nouvelle tempête de neige a notamment frappé le nord-est des États-Unis mercredi.
Surveillées de près par les courtiers après la mise en route le 22 janvier de la partie sud de l'oléoduc Keystone qui les relie aux raffineries du golfe du Mexique, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au WTI, ont reculé de 1,5 mio de barils par rapport à la semaine précédente.
La mise en route d'une extension de la partie sud de l'oléoduc Keystone en janvier permet de décongestionner Cushing en acheminant beaucoup plus de brut jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique.
Les prix du pétrole étaient toutefois limités dans leur hausse, après les chiffres mitigés dans le secteur de l'emploi privé aux États-Unis, de nature à rendre les investisseurs nerveux avant un rapport mensuel très attendu sur les créations d'emploi et le niveau du chômage dans le pays en janvier dont la publication est prévue vendredi.
afp/al
(AWP / 05.02.2014 18h35)