Le pétrole quasi stable après un rapport contrasté sur les stocks aux USA
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a cédé 5 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 97,36 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 107,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans son rapport hebdomadaire, le département américain à l'Énergie (DoE) a indiqué que les réserves de brut avaient progressé presque trois fois plus que prévu la semaine dernière, de 6,4 millions de barils. Une hausse des réserves aussi importante est généralement le signe d'une moindre demande pour l'or noir.
De plus, les stocks ont aussi progressé à Cushing, où est stocké le brut servant de référence pour le WTI, malgré l'ouverture la semaine dernière du tronçon sud de l'oléoduc Keystone, notait Robert Yawger de Mizuho Securities USA. Les observateurs s'attendaient à ce que la mise en route de ce pipeline, qui relie Cushing aux raffineries du golfe du Mexique, permettent de désengorger les citernes de l'important centre de stockage.
Mais parallèlement, le marché a été marqué par le recul bien plus important que prévu (de 4,6 millions de barils) des réserves de produits distillés, qui incluent le fioul de chauffage. La demande est en ce moment dopée par le besoin de chaleur face aux vagues de froid successives qui affectent le centre et le nord-est des Etats-Unis depuis le début de l'année.Par ailleurs les investisseurs, qui étaient restés sur leurs gardes en attendant la fin d'une réunion de la banque centrale américaine un peu avant la fin de la séance, n'ont pas été très surpris quand l'institution a annoncé qu'elle allait poursuivre la réduction de son soutien monétaire à l'économie des Etats-Unis et maintenir les taux d'intérêts inchangés proches de zéro.