Le pétrole finit en hausse, aidé par des attentes d'une demande solide
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 62 cents par rapport à vendredi, à 94,99 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être monté en cours d'échanges jusqu'à 95,23 dollars, son plus haut depuis le 3 janvier.
Les marchés financiers étaient restés fermés lundi aux Etats-Unis en raison d'un jour de célébration en mémoire de Martin Luther King.A Londres comme à New York, les cours ont bénéficié de bonnes perspectives pour la demande mondiale en brut, notamment après la révision en hausse des attentes de demande mondiale en brut par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), a noté Matt Smith, de la note d'information pétrolière Daily Distillation.
L'AIE prévoit une demande mondiale accrue de 1,3 million de barils par jour (mbj) cette année par rapport à 2013, avec une consommation mondiale record d'or noir de 92,5 millions de barils par jour (mbj), contre 92,1 mbj prévus en décembre.
En outre, le relèvement des prévisions de croissance mondiale par le Fonds monétaire international (FMI), pour la première fois en près de deux ans, a conforté l'optimisme des courtiers sur les perspectives de demande en brut, a noté de son coté Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.Selon l'institution, le produit intérieur brut (PIB) du globe devrait progresser de 3,7% cette année, soit 0,1 point de plus que prévu en octobre, avant d'accélérer sa course en 2015 à +3,9%.
L'annonce mardi de nouvelles injections de liquidités dans l'économie chinoise avant le Nouvel an lunaire a aussi aidé les prix à progresser, a noté Phil Flynn, laissant augurer une plus grande demande en pétrole du deuxième consommateur d'or noir au monde derrière les Etats-Unis.
Et une nouvelle vague de froid aux Etats-Unis, particulièrement dans le Nord-Est du pays, devrait faire augmenter ces jours-ci la demande en produits pétroliers, dont le fioul de chauffage, a ajouté Phil Flynn.
Un front polaire, qui pourrait provoquer des accumulations de neige allant jusqu'à 30 cm et une forte chute des températures, touchait mardi toute la côte est, de la Caroline du Nord (sud-est) jusqu'au sud de la Nouvelle-Angleterre (nord-est), et devait durer jusqu'au week-end, selon les services météo nationaux.