Le pétrole progresse sur fond d'optimisme sur l'économie américaine
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 106,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février gagnait 33 cents, à 94,29 dollars.Les cours du brut bénéficiaient de l'optimisme des investisseurs à propos de la reprise économique américaine, expliquait Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
La plupart des données économiques (sur les États-Unis) ont été positives cette semaine et après avoir flirté avec des plus bas en plusieurs semaines, le WTI pourrait retenter d'atteindre les 100 dollars le baril à court terme, ajoutait-il.
Après un rapport américain sur l'emploi décevant la semaine dernière, les investisseurs ont accueilli avec soulagement cette semaine l'annonce d'une augmentation des ventes au détail en décembre, d'une baisse plus prononcée qu'attendu des inscriptions hebdomadaires au chômage et d'un recul moins important que prévu des mises en chantier de logements américains ce mois-là.Ces mises en chantier ont même atteint un sommet depuis 2007 pour l'ensemble de l'année 2013.
L'amélioration de la conjoncture économique aux États-Unis était de nature à rassurer les investisseurs sur la demande de brut dans le pays, premier consommateur d'or noir de la planète.
En outre, sur le front de l'offre, le marché américain continuait de digérer le nouveau plongeon des stocks de brut, de près de 8 millions de barils la semaine dernière, après une baisse de 33 millions de barils depuis fin novembre.
Cette nette chute des stocks a permis au WTI de s'apprécier de 3 dollars au cours des trois dernières séances, remarquaient les experts de Commerzbank.
Plus tôt dans la séance de vendredi, le Brent a chuté à un plus bas en plus de deux mois, à 105,44 dollars, principalement à cause du changement de contrat de référence.