Le pétrole rebondit, aidé par une chute de la production de l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 106,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le Brent est tombé à 105,44 dollars vers 6H20 GMT, son plus bas en séance depuis plus de deux mois.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février gagnait 51 cents, à 94,47 dollars.Le Brent a poursuivi sa chute commencée il y a quelques jours et est tombé (vendredi) matin à un plus bas en deux mois de 105,44 dollars. Sa chute depuis (jeudi) est principalement due à un changement de contrat, expliquaient les analystes de Commerzbank.
En effet, le contrat de référence est devenu, vendredi, celui pour livraison en mars, après l'expiration du contrat pour livraison en février, jeudi.
Le Brent a souffert ces derniers jours de la perspective d'une hausse de l'offre de brut en provenance de Libye et d'Iran, mais rebondissait vendredi en cours d'échanges européens alors qu'il reste à voir si l'excédent d'offre sur le marché pétrolier anticipé par les opérateurs va réellement se matérialiser, soulignaient les économistes de Commerzbank.Les négociations avec l'Iran (qui pourraient conduire à la levée de l'embargo pétrolier) prendront plusieurs mois, tandis que la Libye aura certainement des difficultés à normaliser sa production tant que les terminaux pétroliers dans l'est du pays restent fermés, ajoutaient-ils.
Les cours du brut sont également soutenus par le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publié jeudi et montrant une baisse de la production du cartel en décembre, à 29,443 millions de barils par jour.
Selon des estimations publiées jeudi par le cabinet Oil Movements, qui recense les déplacements de tankers dans le monde, les acheminements par mer de brut en provenance des pays de l'Opep devraient par ailleurs tomber à un plus bas en deux mois en janvier.