Le pétrole rebondit, aidé par de bonnes données chinoises
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 106,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1 dollar, à 92,66 dollars.Les prix du pétrole se ressaisissent après les pertes subies la veille (...), trouvant du soutien dans les solides données sur les importations chinoises, expliquaient les experts de Commerzbank.
La Chine a ainsi importé 6,31 millions de barils de brut par jour en décembre, soit 10% de plus qu'en novembre, ce qui constitue un nouveau record ont calculé les économistes de la banque allemande.
Deuxième consommateur mondial d'or noir, la Chine est devenue en septembre dernier le premier importateur mondial de brut, dépassant les États-Unis dont la production nationale ne cesse d'augmenter.C'est justement l'abondance de brut aux États-Unis qui a pesé sur le cours du WTI jeudi, celui-ci ayant clôturé à 91,66 dollars, son plus bas niveau depuis le 1er mai.
En 2013, la production de pétrole aux États-Unis a augmenté de 1 million de barils par jour, pour atteindre plus de 8 millions de barils à la fin de l'année et son plus haut niveau en 24 ans, selon l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
Cette augmentation de la production est la plus importante jamais observée de l'histoire de la première économie mondiale, selon l'EIA.
Les États-Unis, actuellement troisième producteur mondial de pétrole derrière l'Arabie Saoudite et la Russie, pourraient devenir premier producteur mondial dès 2015, d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).