Baisse 3 fois plus forte que prévu des stocks US de brut de pétrole
Les réserves de brut ont reculé de 7 millions de barils, à 360,6 millions, lors de la semaine achevée le 27 décembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une baisse de 2,2 millions de barils.
Les réserves d'or noir avaient déjà reculé de près de 24 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes.
Selon le DoE, ces réserves repassent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 0,2% par rapport à leur niveau de décembre 2012.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, augmenté de 5 millions de barils, à 119,10 millions de barils, surprenant les analystes qui s'attendaient à une baisse de 300'000 barils.
Elles sont en baisse de 3,9% sur un an et se maintiennent sous la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une hausse de 800'000 barils, à 220,7 millions, soit un peu moins que ce que prévoyaient les experts (+1,2 million de barils).
Ils se situent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais sont en baisse de 2,2% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, ont reculé de 600.000 barils par rapport à la semaine précédente, à 39,6 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 6,6 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 27 décembre, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,3% de plus qu'à la même période en 2012.
La demande de produits distillés a augmenté de 1,3% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a augmenté de 3,5%.
Les raffineries américaines ont légèrement diminué la cadence la semaine dernière, utilisant 92,4% de leurs capacités contre 92,7% la semaine précédente.
Selon le document, les États-Unis ont par ailleurs produit quelque 8,121 millions de barils la semaine dernière, un niveau record depuis septembre 1988, lorsque 8,147 millions de barils par jour avaient été extraits.
Vers 16H15 GMT/17h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février cédait 89 cents à 94,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
(AWP / 03.01.2014 17h36)