Le pétrole progresse dans un marché peu actif
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 111,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 29 cents, à 98,71 dollars.Les cours bénéficiaient de signes de reprise de l'économie aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, avec la perspective d'une demande accrue pour les produits pétroliers, relevait Sanjeev Gupta du cabinet de conseil EY.
Reflet de cette demande, le dernier relevé hebdomadaire des réserves américaines d'hydrocarbures doit être publié vendredi - au lieu de mercredi en raison du nouvel An - par le département américain de l'Énergie (DoE).
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les autorités américaines devraient faire état d'un recul des réserves de brut de 2,2 millions de barils lors de la semaine terminée le 27 décembre.Au cours des quatre semaines précédentes, les stocks de brut ont déjà reculé de près de 24 millions de barils.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient eux reculé de 300.000 barils tandis que les réserves d'essence auraient progressé de 1,2 million de barils, selon les mêmes analystes.
Un repli des réserves pétrolières aux États-Unis est habituellement bien reçu par les investisseurs, car interprété comme un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur mondial d'or noir.
Les investisseurs surveillaient par ailleurs les négociations entre l'Iran, gros producteur de brut, et les puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) sur le programme nucléaire de Téhéran.
Les experts négociateurs ont proposé la date du 20 janvier pour commencer l'application de l'accord de Genève du 24 novembre qui vise à résoudre la crise du nucléaire iranien.
Cet accord prévoit entre autres qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant une période intérimaire de six mois pendant laquelle Téhéran a accepté de geler le développement de ses activités nucléaires sensibles.
L'objectif est de trouver un accord définitif avec l'Iran, soupçonné, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.