Le brut ouvre en baisse à New York et repasse sous les 100 dollars
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février cédait 34 cents et s'échangeait à 99,98 dollars.
"Le marché a enregistré une belle progression ces derniers temps", rappelait Robert Yawger de Mizuho Securities USA: le baril de WTI a gagné près de huit dollars entre début décembre et la fin de la semaine dernière.
Aussi, "après avoir franchi le cap des 100 dollars, le temps est venu pour un léger recul", ajoutait-il.
Ce repli est toutefois un peu surprenant à ses yeux dans la mesure où le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) publié vendredi a tout pour faire monter les prix.
"Le recul des réserves de brut, qui ont diminué de 4,7 millions de barils (lors de la semaine achevée le 20 décembre), est deux fois plus fort que prévu, les stocks d'essence et de produits distillés ont aussi baissé, et les raffineries fonctionnent à une cadence plus vue depuis juillet", remarquait-il.
Toutefois, ajoutait Robert Yawger, "quand on prend un peu de recul, le marché estime sans doute que l'offre reste largement suffisante aux Etats-Unis".
La production de brut ne cesse en effet de progresser aux Etats-Unis: quelque 8,111 millions de barils par jour ont été extraits la semaine finissant le 20 décembre, soit un niveau record depuis septembre 1988.
Le marché surveillait par ailleurs la situation au Soudan du Sud, un pays exportateur de brut déchiré depuis le 15 décembre entre partisans du président Salva Kiir et ceux de son ancien vice-président, Riek Machar, accusé de tentative de coup d'État.
Le Soudan du Sud exporte en temps normal quelque 220'000 barils par jour vers le Japon, la Malaisie et la Chine.
afp/rp
(AWP / 30.12.2013 15h35)