Le pétrole ouvre en hausse à New York en attendant les chiffres sur les stocks
Vers 14H15 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février s'appréciait de 24 cents et s'échangeait à 99,46 dollars.
On reste encore dans des volumes d'échanges limités en raison des vacances donc il ne se passe rien de très excitant, remarquait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion. La vérité est qu'on est obligé de rester ouvert mais les affaires ne reprendront vraiment qu'après le Nouvel An.Le seul indicateur américain du jour était encourageant: les inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré un recul plus fort que prévu, le plus important depuis la semaine du 17 novembre 2012.
Les bons chiffres continuent de tomber, et plus les données économiques sont positives plus cela signifie que la demande (de brut) va augmenter, relevait Carl Larry.
Les investisseurs attendaient par ailleurs la diffusion vendredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis. Selon la moyenne des prévisions d'analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire, les réserves de brut devraient reculer pour la quatrième semaine consécutive, de 2,2 millions de barils.
La fédération professionnelle du secteur pétrolier API, qui collecte ses propres chiffres, a fait état mardi après la clôture d'une augmentation des stocks de brut de 500.000 barils. Cela aurait tendance à peser sur les cours, soulignait Tim Evans de Citi. Mais le rapport montre aussi un recul de 400.000 barils à Cushing (en Alabama) où sont stockés les barils de brut servant de référence au WTI, ajoutait-il.
Le marché surveillait aussi la situation au Soudan du Sud, qui exporte habituellement quelque 220.000 barils de brut par jour principalement vers le Japon, la Malaisie et la Chine, selon Robert Yawger chez Mizuho Securities USA.
Depuis la mi-décembre, les forces du président sud-soudanais Salva Kiir combattent celles de son ex-vice-président Riek Machar, limogé en juillet et entré en rébellion. Le bilan des affrontements atteindrait plusieurs milliers de morts selon l'ONU.
Les deux parties veulent notamment contrôler les Etats pétroliers du nord du pays, un enjeu stratégique, car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale.